Si ce n'est la facture qui en découle, j'adore la poésie des mots d'un chantier de restauration : délivrage du bordé, décrochetage des joints, alonge, pose de romaillets sur abouts de bordés ... à tel point que les correcteurs orthographiques butent sur chaque mot. La sauvegarde du patrimoine se trouve aussi dans le langage des charpentiers.
Le canote a bénéficié de quinze jours supplémentaires d'hébergement au chantier Despierres pour permettre à l'équipage de réaliser peintures et vernis. Puisqu'il était à sec, les fonds ont été nettoyés et repeints, les anguillets vérifiés, la pompe contrôlée.. Les vernis ont bénéficié de quatre couches supplémentaires et la carène, comme anoncé dans le billet précédent, reprise de la semelle de quille à la préceintre.
Les fonds | le banc du barreur | Daniel(s) Grasswill et Despierres | prêt pour la mise à l'eau | vue générale du chantier Despierres pris depuis le pont de Madcap (côtre pilote de Bristol de 1874)
Il reste à refaire à flot le joint de pied de mât, la peinture intérieure du bordé changé, des membrures, la connection des feux de navigation et le remâtage qui se réalise à quai à trois équipiers (avantage du canote par rapport au yacht).