un chantier rochelais
Le chantier Vernazza de La Rochelle, très qualifié pour la construction de petites unités mais ayant des frais généraux relativement peu élevés, enregistre une commande de six monotypes rochelais pour le pris de 12.000 francs l’un.
Revue le Yacht, n°2868, 1938
C’est durant l’Entre-deux-Guerres que Doménico Vernazza a commencé à construire des périssoires. "Il avait été recruté en Italie par un constructeur de bateaux de Rouen", raconte Teresa, sa fille. "Quand il y est arrivé avec un ami, ils ont eu très froid. Ils ont donc décidé de descendre la côte vers le sud. Arrivant à la Rochelle, mon père a dit : là on est bien.". L’aventure rochelaise débutait. Le nom de Vernazza accompagna de nombreuses embarcations professionnelles, et de plaisance.Philippe Baroux . SudOuest 23 Sept.-11
On peut imaginer qu'à cette époque, la construction et le respect strict des plans était en partie liée au matériau brut disponible et aux désirs des clients ; en effet, même construit à plusieurs exemplaires, les monotypes étudiés ont tous une particularité. Ainsi Chantalaube, bénéficiant sans doute par son statut de 1er exemplaire d'une construction quasi respectueuse du plan d'origine, affiche une longueur au pont de 7 mêtres 40 au lieu des 7 mêtres du plan ; Balao, est plus haut de 2 bordés par rapport à Chantalaube, Ventadour, outre son roof depassant le mât,affiche une longueur au pont de 7 mêtres 70 et probablement de 2 bordés de plus. Mais les carènes restent identiques.
En 1961, l’histoire s’arrêta. Il venait de vendre son chantier.